La mutuelle : un pilier méconnu de votre stratégie RSE

Si votre entreprise est engagée sur les sujets RSE, vous avez probablement déjà mis en place des actions de recyclage, des journées solidaires ou encore des initiatives de réduction des émissions de carbone. Mais avez-vous pensé à activer le levier de la mutuelle d’entreprise ?

Souvent sous-estimée, la complémentaire santé peut pourtant représenter un pilier capital d’une stratégie RSE, lorsqu’elle est choisie avec soin et que l’employeur opte pour une approche proactive.

Dans cet article, découvrez quatre astuces pour exploiter pleinement le potentiel de la mutuelle d’entreprise dans votre démarche engagée.

1 Choisir une véritable mutuelle

Une stratégie RSE efficace nécessite d’avoir une approche holistique et de considérer l’entreprise dans son écosystème global, aux côtés de partenaires engagés. Partant de ce postulat, quoi de plus “RSE friendly” que de choisir une véritable mutuelle d’entreprise ?

En effet, si nous avons tendance à utiliser le mot “mutuelle” pour désigner tout type d’organisme proposant un contrat de complémentaire santé, il existe en réalité trois acteurs aux valeurs bien distinctes : les mutuelles, les compagnies d’assurance et les institutions de prévoyance. Une vraie mutuelle, à l’instar de Jaji, est une entité à but non lucratif, membre de l’Économie Sociale et Solidaire. En optant pour ce type d’organisme complémentaire, vous affirmez vos engagements envers une société plus solidaire et inclusive et renforcez la crédibilité de votre stratégie RSE.

La cerise sur le gâteau : nous vous invitons à opter pour un circuit court (sans intermédiaire de gestion ni de distribution) et français.

2 Privilégier un organisme qui propose un accompagnement santé

Outre leur rôle traditionnel de remboursement des frais de santé, certains organismes complémentaires se démarquent désormais en offrant un soutien complet tout au long du parcours de santé des salariés.

Cela peut passer par des services de téléconsultation, l’accès à des réseaux de soins ou encore des parcours d’accompagnement lors d’événements marquants (arrêts maladie, parentalité, soutien aux aidants, etc.).

Opter pour un organisme qui agit en tant que véritable « partenaire santé » pour vos salariés simplifiera leur quotidien et leur accès aux soins.

3 Choisir des garanties plus confortables que le minimum légal

Les garanties proposées par votre complémentaire santé doivent respecter le panier de soins minimal prévu par l’ANI, à savoir :

· L’intégralité du ticket modérateur des assurés sur tous les soins remboursables par l’Assurance Maladie ;

· L’intégralité du forfait journalier d’hospitalisation ;

· Les frais dentaires à hauteur de 125% du tarif conventionnel ;

· Les frais d’optique, pour un forfait de 100 à 150€ tous les 2 ans, en fonction des corrections nécessaires ;

Il s’agit là de minimums (que certaines conventions collectives peuvent majorer), mais rien ne vous empêche de souscrire à un contrat plus confortable, tout en restant correctement tarifé.

Cette initiative contribuera à renforcer le capital santé de vos salariés en leur assurant une meilleure prise en charge des dépassements d’honoraires et une couverture étendue sur des soins non remboursés, comme la médecine douce. Ainsi, vos salariés se sentiront bien protégés et n’hésiteront plus à consulter, quelle que soit leur problématique santé.

Bon à savoir : avant de choisir votre niveau de garanties, nous vous recommandons de sonder vos collaborateurs afin de comprendre leurs besoins et leurs attentes en matière de santé. Cette étape vous permettra de choisir le contrat le plus adapté, tout en évitant de dépenser pour des garanties superflues qui n’auront pas d’utilité pour vos salariés.

4 Majorer votre taux de participation

La loi ANI stipule une prise en charge minimale de 50% des cotisations par l’employeur, mais là encore, vous avez la possibilité d’aller au-delà de vos obligations légales en finançant une part plus importante, voire l’intégralité des cotisations. Vous réduisez ainsi leur part des cotisations.

En proposant une couverture santé abordable à tous vos employés, quelle que soit leur situation financière ou leur état de santé, vous contribuez à favoriser l’inclusion sociale au sein de votre structure.

En conclusion, une complémentaire santé soigneusement choisie émerge comme un pilier essentiel de toute stratégie RSE, en renforçant principalement son volet social. (l’un des 7 piliers de l’ISO 26 000 sur lequel se base votre rapport de performance RSE). Notons qu’une telle approche se relève être bénéfique pour les deux parties : vos salariés se sentiront soutenus et bien protégés, et seront, par effet ricochet, plus performants, concentrés et moins absents au travail.